Même s'il est généralement inutile et déconseillé d'effectuer cette opération, vous pouvez adapter les paramètres du gestionnaire ARFM en modifiant les valeurs par défaut dans la console.
Le gestionnaire ARFM comprend trois composants : un profileur de travaux, un contrôleur et une passerelle. Pour chaque groupe de noeuds, la fonction ARFM est implémentée par un profileur de travaux et un contrôleur chacun exécutés sur un agent de noeud. De plus, une collection de passerelles s'exécutent dans les routeurs ODR pour le trafic HTTP et sur les serveurs dorsaux pour le trafic IIOP et JMS. Les files d'attente interceptent et gèrent les demandes HTTP et IIOP entrantes et le contrôleur vérifient les signaux (instructions) envoyés aux passerelles et au contrôleur de positionnement d'application. Le profileur de travaux évalue en permanence les besoins des différents types de demandes, en fonction des observations effectuées sur le système en cours d'exécution. Ensemble, ces composants définissent de manière appropriée la priorité des demandes entrantes.
Zone | Utilisée pour | Conseils pour définir une valeur |
Période d'agrégation | Chaque passerelle ARFM transmet régulièrement des séries de statistiques. Ce paramètre permet de définir la période. Les statistiques de la passerelle prennent en charge les éléments suivants :
|
Lorsque vous définissez la période d'agrégation, veillez à indiquer une valeur suffisamment élevée pour collecter un nombre suffisant d'échantillons de performances. Les échantillons sont collectés par les passerelles pour chaque demande. Plusieurs centaines d'échantillons sont nécessaires pour obtenir des valeurs statistiques pertinentes. Prenons un exemple : des demandes associées à une classe de service s'exécutent en 250 millisecondes et 10 demandes sont en moyenne exécutées simultanément (la valeur de simultanéité est calculée automatiquement par WebSphere Extended Deployment, en fonction de la taille du cluster et des ressources de l'environnement. Cette valeur est affichée dans les panneaux de la fonction de visualisation, sous la catégorie Opérations d'exécution de la console). En conséquence, la classe de service traite environ 40 demandes par seconde. L'association de la valeur 15 secondes au paramètre Période d'agrégation génère donc une série de 600 échantillons pour chaque période d'agrégation. Les mesures fournies par une analyse de 600 échantillons sont pertinentes et fiables. La définition d'une période d'agrégation trop courte génère des mesures de performances inexploitables. Les mesures de performances provenant d'un nombre limité d'échantillons sont moins fiables que celles issues d'un nombre d'échantillons plus élevé. Comme le contrôleur ARFM est activé lorsque de nouvelles statistiques sont générées, la définition d'une valeur trop élevée pour la période d'agrégation entraîne un calcul moins fréquent des paramètres de contrôle. WebSphere Extended Deployment est donc moins réactif en cas de modifications brutales du trafic. |
Longueur minimale du cycle de contrôle | Ce paramètre détermine la fréquence d'activation du contrôleur ARFM. L'activation du contrôleur est une procédure consistant à évaluer les données entrées et à définir de nouveaux paramètres de contrôle en fonction de ces informations. La procédure d'activation d'un contrôleur ARFM est initiée lorsque de nouvelles statistiques sont transmises par l'une de ses passerelles ET lorsque le contrôleur n'a encore jamais été activé ou que le délai écoulé depuis la dernière activation est supérieur ou égal à la longueur minimale du cycle de contrôle. | Ce paramètre permet de déterminer la longueur du cycle de contrôle et de l'associer à une valeur plus faible. Par exemple, si vous disposez d'un seul routeur ODR et définissez une période d'agrégation de 60 secondes, il est possible qu'une première activation soit effectuée à 12:00:00.0 et qu'une seconde soit lancée 90,1 secondes plus tard, à 12:01:30.1 car l'heure de réception des statistique précédente était 12:00:59.9. Pour garantir un cycle de contrôle fiable de 60 secondes environ, définissez une valeur de 58 ou 59 secondes pour le paramètre Longueur minimale du cycle de contrôle. |
Fenêtre de lissage | Ce paramètre permet de définir la façon dont le contrôleur ARFM réagit aux statistiques envoyées par les passerelles en autorisant une concaténation des statistiques émises par les passerelles. Pour chaque passerelle, le contrôleur ARFM associé utilise la moyenne des derniers rapports de statistiques de cette passerelle. La fenêtre de lissage contrôle le nombre de rapports qui sont associés. | Si le paramètre Fenêtre de lissage est associé à une valeur faible, le contrôleur est plus sensible aux statistiques et réagit plus rapidement. Toutefois, une valeur faible entraîne également une réaction aux anomalies figurant dans les données. Il est recommandé que la valeur définie pour la fenêtre de lissage et la période d'agrégation soient à peu près identiques à celle de la longueur de cycle de contrôle réelle, qui est parfois légèrement supérieure à la longueur minimale du cycle de contrôle. |
Longueur maximale de la file d'attente | Ce paramètre permet de lier la longueur de chaque file d'attente ARFM à un nombre maximal de demandes qui peuvent être placées en file d'attente. ARFM divise l'ensemble du trafic entrant en flux et affecte une file d'attente distincte à chaque flux. Les données des flux incluent des demandes qui :
|
La définition d'une valeur faible dans cette zone accroît le risque de rejet d'une demande en raison d'une augmentation passagère du trafic ; une valeur plus élevée peut permettre de conserver les demandes plus longtemps dans les files d'attente. Les demandes mises en file d'attente utilisent de la mémoire. La valeur par défaut est 1000 mais vous pouvez tester d'autres valeurs pour déterminer celle qui est la mieux adaptée à votre environnement. |
Utilisation CPU maximale | Outre ses fonctions de définition des priorités, le contrôleur ARFM protège les systèmes contre les risques de surcharge. Il place les demandes en file d'attente sur ses passerelles pour éviter la surcharge des serveurs d'applications. Dans la présente version, la charge est évaluée en termes d'utilisation du processeur au premier niveau des serveurs d'applications. Le paramètre Utilisation CPU maximale indique au contrôleur ARFM la charge à affecter aux serveurs. Dans des conditions où le taux d'utilisation est particulièrement élevé, cette limite peut être brièvement dépassée. |
La définition de valeurs élevées permet une meilleure utilisation des ressources. Des valeurs plus faibles assurent un fonctionnement plus fiable. La charge réelle est variable. Les techniques de gestion des performances de WebSphere Extended Deployment réagissent aux modifications de la charge à traiter avec un certain retard. Au cours de cette période de réaction, le système peut fonctionner hors de sa région configurée ; cela signifie que son taux d'utilisation CPU est supérieur à la valeur configurée. La défaillance des mécanismes de communication internes a été constatée lors de l'exécution d'un serveur d'applications avec un taux d'utilisation CPU de 100 % pendant plusieurs minutes, au détriment de nombreuses fonctions. Ce paramètre doit correspondre au paramètre d'utilisation maximale CPU de la cible ci-dessous. Si vous modifiez l'un des paramètres, vous devez modifier l'autre. La valeur par défaut pour chacun est 90 %. La gestion des performances de cette version ne fonctionne pas correctement si le premier niveau de serveurs d'applications traite d'autres travaux, en plus des demandes WebSphere transmises par HTTP via les routeurs ODR. Ce paramètre a un impact sur le positionnement d'application. Si les besoins totaux prévus sont supérieurs à la limite d'utilisation maximale de l'UC, le contrôleur de positionnement réduit uniformément les besoins de tous les clusters dynamiques avant de calculer le positionnement optimal. |