Guide d'utilisation et de référence


Étapes du programme exemple

Le Tableau 5, répertorie les étapes constituant le programme exemple, ainsi que les procédures mémorisées associées, et comporte une description de chaque étape. Les fonctions C permettant d'appeler les procédures mémorisées figurent entre parenthèses dans la colonne Action. Pour plus d'informations sur les procédures mémorisées, reportez-vous au Procédures mémorisées. Le programme exemple est bâti sur le scénario décrit à la section Scénario : mise à jour du SIG d'une compagnie d'assurance.

Tableau 5. Programme exemple Extension Spatiale
Étapes du programme exemple Action Description
Activation/ désactivation de la base de données spatiales
  1. Activation de la base de données spatiale (gseEnableDB)
  2. Désactivation de la base de données spatiale (gseDisableDB)
  3. Activation de la base de données spatiale (gseEnableDB)

  1. Il s'agit de la première étape requise pour utiliser Extension Spatiale. Une base de données activée pour des opérations spatiales est dotée d'un ensemble de types spatiaux, d'un ensemble de fonctions spatiales, d'un ensemble de prédicats spatiaux, d'un nouveau type d'index et d'un ensemble de tables et de vues d'administration.
  2. Cette étape intervient généralement lorsque vous avez activé les fonctionnalités spatiales pour une base de données incorrecte. Lorsque vous désactivez une base de données spatiale, vous supprimez un ensemble de types spatiaux, un ensemble de fonctions spatiales, un ensemble de prédicats spatiaux, un nouveau type d'index et un ensemble de tables et de vues d'administration.
    Remarque :
    La désactivation de la base de données échouera si des objets dépendant d'objets générés par la procédure d'activation de la base de données ont été créés. Par exemple, la création d'une table dotée d'une colonne spatiale de type ST_Point empêche la désactivation de la base de données. En effet, la table dépend du type ST_Point qui doit être supprimé dans le cadre de la procédure de désactivation de la base de données.
  3. Identique au 1.
Enregistrement des systèmes de références spatiales
  1. Enregistrement du système de références spatiales associé à la colonne LOCATION de la table CUSTOMERS (gseEnableSref)
  2. Enregistrement du système de références spatiales associé à la colonne LOCATION de la table OFFICES (gseEnableSref)
  3. Désenregistrement du système de références spatiales associé à la colonne LOCATION de la table OFFICES (gseDisableSref)
  4. Nouvel enregistrement du système de références spatiales associé aux colonnes ZONE de la table OFFICES (gseEnableSref)

  1. Cette étape définit un nouveau système de références spatiales (SRS) destiné à l'interprétation des données spatiales de la table CUSTOMERS. Un système de références spatiales contient des données géométriques dans un format stockable dans une colonne de base de données activée pour les opérations spatiales. Une fois ce système enregistré pour une couche spécifique, les coordonnées applicables à cette couche peuvent être stockées dans la colonne associée de la table CUSTOMERS.
  2. Cette étape définit un nouveau système de références spatiales (SRS) destiné à l'interprétation des données spatiales de la table OFFICES. Chaque couche de la table doit être associée à un système de références spatiales. Les couches de la table OFFICES devront éventuellement être associées à un système différent de celui de la couche de la table CUSTOMERS.
  3. Cette étape intervient si vous spécifiez des paramètres de système de références spatiales incorrects pour la couche ou la colonne spatiale concernée. Lorsque vous désenregistrez un système de ce type pour la couche de la table OFFICES, vous supprimez la définition ainsi que les paramètres associés.
  4. Cette étape définit un nouveau système de références spatiales (SRS) destiné à l'interprétation des données spatiales de la table OFFICES.

Création des tables spatiales
  1. Modification de la table CUSTOMERS par l'ajout de la colonne LOCATION (gseSetupTables)
  2. Création de la table OFFICES (gseSetupTables)

  1. La table CUSTOMERS contient les données commerciales stockées dans la base de données depuis plusieurs années. L'instruction ALTER TABLE ajoute une nouvelle colonne (LOCATION) de type ST_Point. Cette colonne sera peuplée en géocodant les colonnes d'adresse lors d'une étape ultérieure.
  2. La table OFFICES comprend, parmi d'autres données, le secteur de vente de chaque succursale d'une compagnie d'assurances. La table entière sera peuplée avec des données d'attribut provenant d'une base de données non DB2 lors d'une étape ultérieure. Cette étape requiert l'importation de données d'attribut dans la table OFFICES à partir d'un fichier SHAPE.

Enregistrement des couches spatiales
  1. Enregistrement de la colonne LOCATION de la table CUSTOMERS en tant que couche (gseRegisterLayer)
  2. Désenregistrement de la colonne LOCATION de la table CUSTOMERS (gseUnregisterLayer)
  3. Enregistrement de la colonne ZONE de la table OFFICES en tant que couche (gseRegisterLayer)

Ces étapes permettent d'enregistrer les colonnes LOCATION et ZONE en tant que couches dans Extension Spatiale. Avant qu'une colonne spatiale puisse être peuplée ou que des utilitaires Extension Spatiale (géocodeur, etc.) puissent y accéder, vous devez l'enregistrer en tant que couche. Si vous le souhaitez, vous pourrez ensuite la désenregistrer. Dans ce cas, la colonne associée continuera d'exister.
Peuplement des couches spatiales
  1. Géocodage des données d'adresse pour la colonne LOCATION de la table CUSTOMERS (gseRunGC)
  2. Chargement de la table OFFICES en mode APPEND (gseImportShape)
  3. Chargement de la table HAZARD_ZONE en mode CREATE (gseImportShape)

  1. Cette étape permet de géocoder les données en traitement par lots en appelant le géocodeur. Le géocodage en traitement par lots intervient généralement lorsqu'une partie importante de la table a besoin d'être géocodée ou re-géocodée.
  2. Cette étape charge dans la table OFFICES les données spatiales existant en tant que fichier SHAPE. Puisque la table OFFICES existe déjà et que la couche OFFICES/ZONE est enregistrée, l'utilitaire de chargement ajoute les nouveaux enregistrements à la fin d'une table existante.
  3. Cette étape charge dans la couche HAZARD_ZONE les données spatiales existant en tant que fichier SHAPE. La table et la couche n'existant pas, l'utilitaire de chargement crée la table et enregistre la couche avant de charger les données.

Enregistrement du géocodeur
  • Enregistrement du géocodeur s'il ne s'agit pas du géocodeur par défaut (gseRegisterGc)
  • Désenregistrement du géocodeur éventuellement enregistré (gseUnregisterGc)
  • Enregistrement du géocodeur s'il ne s'agit pas du géocodeur par défaut (gseRegisterGc)


Activation des index spatiaux
  1. Activation de l'index spatial pour la colonne LOCATION de la table CUSTOMERS (gseEnableIdx)
  2. Activation de l'index spatial pour la colonne ZONE de la table OFFICES (gseEnableIdx)
  3. Activation de l'index spatial pour la colonne LOCATION de la table OFFICES (gseEnableIdx)
  4. Activation de l'index spatial pour la colonne BOUNDARY de la table HAZARD_ZONE (gseEnableIdx)

Ces étapes activent l'index spatial pour les tables CUSTOMERS, OFFICES et HAZARD_ZONE.
Activation du géocodage automatique
  1. Activation du géocodage automatique pour les colonnes LOCATION et ADDRESS de la table CUSTOMERS (gseEnableAutoGC)

Cette étape active l'appel automatique du géocodeur. L'utilisation du géocodage automatique entraîne la synchronisation des colonnes LOCATION et ADDRESS de la table CUSTOMERS l'une par rapport à l'autre pour les opérations d'insertion et de mise à jour ultérieures.
Insertion/mise à jour/suppression de la table CUSTOMERS
  1. Insertion d'enregistrements comportant une rue différente (gseInsDelUpd)
  2. Mise à jour d'enregistrements avec une nouvelle adresse (gseInsDelUpd)
  3. Suppression de tous les enregistrements de la table (gseInsDelUpd)

Ces étapes illustrent une insertion, une mise à jour et une suppression effectuées sur la colonne LOCATION de la table CUSTOMERS. Une fois le géocodage automatique activé, une information de la colonne ADDRESS est automatiquement géocodée lorsqu'elle est insérée ou mise à jour dans la colonne LOCATION. Ce processus a été activé à l'étape précédente.
Désactivation du géocodage automatique
  1. Désactivation du géocodage automatique pour la couche CUSTOMERS (gseDisableAutoGC)
  2. Désactivation de l'index spatial pour la couche CUSTOMERS (gseDisableIdxCustomersLayer)

Ces étapes désactivent l'appel automatique du géocodeur et de l'index spatial en vue de la prochaine étape (celle-ci concerne le nouveau géocodage de la totalité de la table CUSTOMERS). Si vous chargez une grande quantité de données géographiques, il est recommandé de désactiver l'index spatial avant de charger les données, puis de l'activer de nouveau une fois ce chargement effectué.
Nouveau géocodage de la table CUSTOMERS
  1. Nouveau géocodage de la couche CUSTOMERS avec un niveau de précision inférieur, 90 % au lieu 100 % (gseRunGC)
  2. Réactivation de l'index spatial pour la couche CUSTOMERS (gseEnableIdx)
  3. Réactivation du géocodage automatique avec un niveau de précision inférieur, 90 % au lieu de 100 % (gseEnableAutoGC)

Ces étapes permettent d'exécuter de nouveau le géocodeur en traitement par lots avec un degré de précision différent, et de réactiver l'index spatial et le géocodage automatique. Cette action est recommandée lorsque l'administrateur spatial remarque un taux d'échec élevé lors du processus de géocodage. Si la valeur de la précision est de 100 %, le géocodage d'une adresse n'aboutira pas car le système ne trouvera pas d'adresse correspondante dans les données de référence. En réduisant le niveau de précision, le géocodeur a plus de chances d'en trouver. Une fois la table à nouveau géocodée en traitement par lots, le géocodage automatique et l'index spatial sont tous deux réactivés afin de faciliter la mise à jour incrémentielle de la colonne et de l'index spatiaux lors des insertions et des mises à jour ultérieures.
Création d'une vue et enregistrement de ses colonnes spatiales en tant que couches de vue
  1. Création d'une vue, HIGHRISK_CUSTOMERS, obtenue à partir de la jointure des tables CUSTOMERS et HAZARD_ZONE (gseCreateView)
  2. Enregistrement des colonnes spatiales de la vue en tant que couches de vue (gseRegisterLayer)

Ces étapes permettent de créer une vue et d'enregistrer les colonnes spatiales qu'elle contient en tant que couches de vue.
Analyse spatiale
  1. Identification de la distance moyenne existant entre les clients et chaque grand magasin.
  2. Détermination de la prime d'assurance et du revenu moyens pour chaque succursale (ST_Within)
  3. Identification des clients non assurés par les succursales existantes (ST_Within)
  4. Identification du nombre de zones à risque que chevauchent la zone couverte par chaque succursale (ST_Overlaps)
  5. Détermination de la succursale la plus proche de l'habitation d'un client déterminé en supposant que la succursale est située au centre de la zone qu'elle couvre (ST_Distance, ST_Centroid)
  6. Identification des clients dont l'habitation est proche du périmètre d'une zone à risque (ST_Buffer, ST_Overlaps)
  7. Identification de tous les clients à haut risque couverts par une succursale déterminée
(Toutes ces étapes recourent à gseRunSpatialQueries)
Ces étapes réalisent une analyse spatiale par l'utilisation de fonctions et prédicats spatiaux intégrés dans du langage SQL DB2. L'optimiseur de requêtes DB2 exploite l'index spatial associé aux colonnes spatiales pour améliorer les performances des requêtes dès que cela s'avère possible.
Exportation de couches spatiales dans des fichiers Exportation de la couche highRiskCustomers (gseExportShape) L'étape illustre un exemple d'exportation du résultat de votre requête dans un fichier SHAPE. L'exportation de ce résultat dans un autre format de fichier permet d'utiliser les informations à l'aide d'un outil non IBM (par exemple, ESRI ArcExplorer Java version 3.0).


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